- Catégorie : Histoire / Patrimoine
Du haut de ses 218 mètres, le village de Laplume s’étire sur son promontoire rocheux entre prairies et coteaux.
Sa position géographique est idéalement située à 12 kms d’Agen, 17 de Nérac, et une dizaine kilomètres du Gers. La population est de 1344 habitants (2019). La superficie est de 33 km2.
Laplume doit son nom à la confusion faite par les gallo-romains, entre Penn (sommet en Celte) et Penna (plume en latin) ; en raison de son nom latin "penna", les habitants de LAPLUME se nomment les "pennaviens".
Peu d’archives ont été retrouvées en raison d’un incendie au XVII ème siècle qui détruisit en partie la maison commune. Mais nous savons néanmoins qu’au 1er siècle, sous Jules César, les terres de Laplume appartenaient à la tribu des Nitiobriges avec pour capitale AGINUM (Agen). Puis ce fut aux vicomtes du Bruilhois de régner et Laplume devint une riche contrée au XII ème et XIII ème siècles ; C’est alors la capitale du Bruilhois.
Au Moyen-Age, les fortifications sont édifiées et cinq portes défensives protègent la cité : Porte du Marcadieu, Porte de Roubinat, Porte Saint Michel, Porte de l’Abescat et Porte des Maures.
A ce jour, il en reste deux. La porte des Maures et la porte de Roubinat.
Laplume possède 3 églises :
La plus ancienne l’église de Cazeaux construite au Xème siècle, sur la route de Lamontjoie et dont le toit s’est effondré. Elle est entourée par le cimetière de Laplume. C’est un site clunisien.
L’église de Brimont à l’est, vers Moirax, et enfin, l’église paroissiale Saint Barthélémy XVI ème siècle au centre du village, classée aux Monuments Historiques, rare église gothique dans l'Agenais.
Notre commune possède 4 lavoirs restaurés, datant du XVIIIème siècle. Ils furent en service jusque dans les années 1955. La « balade pennavienne » indiquée au centre du village vous permet de visiter les principaux sites remarquables, parmi lesquels, les remparts reconstruits vous offrant une vue magnifique au Sud sur le Gers et la chaîne des Pyrénées (une table d’orientation vous y attend).
Une faiencerie fut exploitée à Dubergé (1779-1835) au milieu de terres riches en marnes et argiles. De cette fabrique sont sortis assiettes, plats à barbe, saucière décorée de fleur et liseret …pour un usage commun.
Contribution de Martine Robin, raconteuse de pays (visite accompagnée de Laplume tous les mercredis matin en été)